Elise, l’éloge de la pudeur vers le dévoilement d'une grande bienveillance.
Lorsqu’elle parle de son corps, Elise parle d'une dualité. En phase avec ce qu'elle a envie d'être, elle juge pourtant son corps, se questionnant. Pourquoi aimerait-elle le changer autant ? Pourquoi ne lui plait-il pas dans son ensemble ? Regardant d'un oeil critique sa générosité féminine, elle la camoufle évitant son regard et celui des autres. Par manque de temps et d'envie, elle laisse aller son corps. Il vient alors le temps d'une nouvelle ébauche de conscience.
Dans la pleine conscience de son être, Elise veut ce qu'il y a de mieux pour elle. Évitant les ruminations qui lui font manquer l'abondance qu'elle habite, elle découvre l'intimité de la bienveillance. Loin de dissocier son corps de son état émotionnel et mental, elle se nourrit de nouvelles intentions. Ne s'infligeant plus une routine, c'est en choisissant de prendre du temps qu'elle se découvre dans le présent.
« On a le droit de ne pas être bien, de ne pas aimer certains aspects de nous mais ce n'est pas bon de se renier. Ça affecterait la valeur infinie qu'on a de notre corps. Il a énormément de valeur. Il a une valeur sentimantale. Il faut lui donner plus de présence, plus d'intention. Il mérite. Il nous porte. Il nous porte comme la Terre nous porte. » Elise
En son centre féminin, Elise ne sait comment s'y épanouir. Avec une grande pudeur, elle se met à l'écoute. Quels moyens s'offrent à elle ? Avec douceur et délicatesse, elle plonge en elle et explore la beauté qui en émerge. Elise se met à son service. Il est le temps de se révéler à elle-même.
Aujourd’hui, son corps est son ancrage.
| Mathilde
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